Les risques cachés d’une gouvernance insuffisante sur Microsoft 365
- Yannick S
 - 28 juin
 - 2 min de lecture
 
Microsoft 365 est devenu un pilier central des environnements de travail modernes. Pourtant, derrière sa popularité et sa richesse fonctionnelle, un défaut fréquent persiste : la gouvernance insuffisante. Ce manque de cadre peut entraîner des risques majeurs pour la sécurité, la conformité et la productivité des organisations.

1. Multiplication anarchique des groupes, Teams et sites SharePoint
Sans règles claires, les utilisateurs créent des espaces de travail sans coordination. Cela génère une prolifération d’objets redondants, mal nommés ou inutilisés, qui complexifient la gestion et la recherche d’informations.
2. Droit d’accès hérités et déroutants
Les permissions sont souvent accordées sans revue régulière, avec des héritages qui s’accumulent et se chevauchent. Résultat : des accès trop larges, difficiles à auditer et potentiellement dangereux pour la confidentialité des données.
3. Partages externes sans contrôle
Le partage avec des partenaires, fournisseurs ou clients est une force de Microsoft 365, mais sans gouvernance, ces partages peuvent se multiplier sans traçabilité, exposant les données sensibles à des risques de fuite ou d’usage non conforme.
4. Absence de visibilité sur l’usage réel des ressources
Les équipes IT manquent souvent d’outils ou de processus pour mesurer l’activité et l’engagement des utilisateurs sur les différentes plateformes. Sans données fiables, il devient impossible de rationaliser ou d’optimiser les ressources.
5. Risques accrus de non-conformité réglementaire
Le non-respect des exigences légales comme la loi 25, le RGPD ou les normes ISO peut entraîner des sanctions lourdes. Une gouvernance insuffisante accroît la probabilité de non-conformité, notamment en matière de gestion des accès et de protection des données.
Conclusion
Une gouvernance adaptée de Microsoft 365 est essentielle pour assurer la sécurité, l’efficacité et la conformité des environnements numériques. La prise de conscience de ces risques est la première étape pour structurer et piloter ces outils de façon optimale.



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